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Compte-rendu de la rencontre livres du 22 février 2025

Photo du rédacteur: Le cercle D.E.littLe cercle D.E.litt

Les adeptes du cercle de lecture, profitant des vacances,  se sont retrouvées au nombre d'une quinzaine pour parler de leurs nouvelles découvertes.

Ambiance chaleureuse bien entendu pour restituer les livres déjà lus, avec quelques commentaires.

Le plus remarqué fut Bénie soit Sixtine de Maylis Adhémar qui bénéficia de nouveaux avis d'autant qu'un téléfilm venait d'être diffusé avec une actrice épatante et la romance finale y est d’ailleurs plus crédible que dans le roman.

Si peu, Le lecteur de cadavres, Traverser les montagnes et venir naître ici, Madelaine avant l'aube ont bénéficié à leur tour de critiques très positives, le dernier ayant  interpellé  particulièrement par le contraste entre la cruauté importante avec cette faim si  choquante et des passages pleins de tendresse.

 

 Nouvelles présentations :

 

L'escamoteur   Magnifique BD de Sébastien Goethals et Philippe Collin.

Dans des teintes ocres , bleutées, parfois rouge sang, elle retrace l'histoire du groupe anarchiste des années 70-80 avec l'infiltration du très glauque Gabriel Chahine. L'histoire est allégée par la mise en scène de la gestation de l'ouvrage avec les auteurs.

 

Les femmes  de  par Catarina Bonvichi. Dans ce roman, 7 femmes sont réunies et attendent un homme. Ce sont toutes des femmes de..., sœur de... maîtresse de... fille de..., mère et ex épouse. Chacune parle des autres et les portraits qui se dévoilent sont répartis par saisons. C'est vraiment un exercice de style pour décrire leur relation.

 

La couleur des choses de Martin Panchaud. Voici un roman graphique surprenant où les personnages sont représentés par de petits cercles colorés. Tout est vu d'en haut, en plongée, mais on se repère bien dans cette histoire d'un ado un peu obèse qui va vivre une aventure assez rocambolesque. Très passionnant et original.


Au ras du sol de Dror Mishani. Le nouveau livre de Dror Mishani, écrivain israélien de polars passionnants, porte sur le massacre du 7 octobre. Au matin de ce jour-là alors qu'il est à Toulouse pour le salon du polar TPS, il reçoit un message de sa femme restée au pays qui l'informe succinctement de ce qui vient de se produire. A partir de là, il va faire un historique sur Israël, raconter des anecdotes diverses, sorte de journal de guerre. Ce livre sort le 6 mars en France.

 

L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes de Catherine Lambert. Roman très plaisant où une propriétaire d'immeuble «La Reine» a plusieurs locataires de tous âges, toutes des femmes, car les présences masculines sont interdites dans le bâtiment. Or une nouvelle arrivée, Juliette n'accepte pas cet ostracisme et va essayer de révolutionner le contexte.

C'est un feel good bienfaisant avec une histoire de bambous qui fleurissent tous le même jour et une seule fois, floraison donc fort attendue.

 

La parfumeuse de Paris d'Alka Joshi. Une exilée indienne s'installe à Paris avec son mari et ses filles et devient chercheuse dans un laboratoire de parfums où sa mission consiste à trouver des fragrances particulières, par exemple d'après un tableau de Manet.

Son mari se trouve délaissé, d'autant qu'elle doit repartir en Inde où des secrets de famille seront révélés.

C'est un excellent roman très prenant.

 

Il y a encore de la lumière sous mon chapeau de Jean-Louis Fournier. Livre drôle où l'homme de 85 ans décide d'écrire des chroniques tant qu'il peut réfléchir. Il réalise ainsi un éloge de la vieillesse dans des chapitres courts qui ont chacun un titre drôle, souvent une pépite. Il rend hommage à sa famille, à des artistes, écrivains, peintres ou chanteurs. L'humour est présent mais chaque texte est trop court, peu profond, superficiel. Le style est incisif, certes mais l'ensemble est décousu... Les ouvrages précédents de cet auteur avaient davantage plu. De plus, c'est un livre cher par rapport à la quantité de plages  blanches dans le texte. Curieux...!

 

Tout le monde aime Clara de David Foenkinos. Clara est une jeune ado, choyée pleine de vie. Mais elle a un grave accident de voiture en revenant d'un concert . Elle reste 8 mois dans le coma et dans son retour à la vie, elle développe un don de voyance. Nous avons ainsi, l'histoire des parents qui se soutiennent mais refont leur vie autrement et celle d'un écrivain Eric qui anime des ateliers d'écriture. C'est un livre plein de bienveillance comme toujours chez cet écrivain mais la chronologie est perturbante même si la fin est claire et agréable.

 

L'été où je suis devenue vieille  d'Isabelle de Courtivron. A ne pas lire par temps maussade. A 73 ans, l'autrice se rend compte qu'elle n'a plus sa souplesse d'antan, qu'elle est seule, larguée dans notre monde connecté ... La critique dit que ce sont de courts chapitres «lumineux et bouleversants» mais en fait c'est l'inverse. Rien de lumineux dans cette histoire où une femme aigrie se lamente sur son sort.

Pourtant l'autrice est une érudite, spécialiste du féminisme...Mais ici, le livre apparaît décevant, vide, sans trop d'intérêt.

 

Prière pour les voyageurs de Ruchika Tomar. Roman initiatique et thriller où Cale, travaille avec une amie dans un restaurant du Nevada mais son amie disparaît . Elle va se lancer à sa recherche, mais aussi essayer de se trouver, elle, avec sa personnalité. L'écriture est perturbante en raison d'une chronologie désordonnée. Le livre est surprenant, original.

 

Le nom sur le mur d'Hervé Le Tellier. Un auteur cherche une maison la trouve, l'achète mais un nom écrit sur un mure l'interpelle. Il va chercher à qui appartenait ce nom, un jeune homme léger qui est devenu résistant et on tombe dans l'horreur du nazisme avec cette réflexion sur le hasard. Comment devient-on résistant ou collabo?

Ce roman présente une belle étude sur la résistance, avec les comportements divers de certaines personnes et ce qui en découle dans un sens ou dans l'autre. On y trouve un parallèle entre le désir de s'inventer un passé mais c'est la vie d'un autre qui prend le dessus.

Un roman fort intéressant...

 

Après la critique de tous ces ouvrages variés, les conversations plus informelles se sont tenues autour du goûter où les cuisinières souvent les mêmes mais jamais lassées, se sont surpassées avec leurs brownies aux noix, leurs moelleux à l'orange, les sublimes cookies au chocolat-pistache...

 

Attention ! La future rencontre du cercle se délocalise le samedi 29 mars aux mêmes horaires. En effet, Délitt a l'honneur de bénéficier d'une invitation des Editions du 38 à Villefranche. Ne ratons pas cela.

 

De plus Délitt a gagné sur Instagram, grâce à un concours organisé par le compte Addiction aux livres, les 7 volumes de la collection True Crime des Editions 10/18 en collaboration avec le magazine américain Society. De bonnes heures de lecture en perspective !




 

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