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Photo du rédacteurLe cercle D.E.litt

Des livres et des gâteaux

Après le désert de l’été, les membres du Cercle Délitt se sont retrouvés, le samedi 24 septembre, avec bonheur dans la salle du 3ème Age où les habitudes sont prises.

Certes, cette fois, les neuf lectrices ont échangé commentaires et bouquins divers, deux autres assidues des rencontres étaient absentes pour cause du festival littéraire de Villeneuve sur Lot. Notre écrivain du terroir, lui, signait son livre dans un village lauragais et d’autres devaient jouer les nounous ou profiter des derniers week-end ensoleillés !

La rencontre fut très fructueuse et après les échanges d’exemplaires déjà commentés mais persillés de nouvelles observations, on s’intéressa avec beaucoup de sérieux aux nouveaux apports extrêmement variés.

 

«La fille de ma meilleure amie» de Dorothy Koomson, roman extrêmement émouvant où une célibataire endurcie se voit contrainte d’adopter une fillette de cinq ans…

«Labyrinthes» de Franck Thilliez, pour les amateurs de thrillers. Une histoire compliquée avec deux espaces temps mis en parallèle. Mais le résultat est très réussi même si l’on doit s’accrocher au début en raison du côté labyrinthique justement de l’intrigue.

«Pleurnichard» de J.Claude Grumberg, essai inclassable,baignant dans l’humour juif, sur une façon de se venger des mauvaises choses arrivées dans la vie.

«Cette main qui a pris la mienne» de Maggie o’Farrel, roman bouleversant sur les non-dits, la maternité, les liens du sang.

«En caravane» d’Elizabeth von Arnim, journal d’un bonhomme déplaisant qui se trouve confronté à divers déboires et donne lieu à diverses anecdotes jubilatoires bien décrites et vivantes.

«Merci, grazie, thank you» de Julien Sandrel, histoire savoureuse d’une grand-mère qui gagne au casino et va se régaler de distribuer son argent. Agréable, facile à lire, feel good donc mais sujets intéressants.

«Le pouvoir du chien» de Thomas Savage, roman particulier, sans trop d’action mais les personnages sont très travaillés avec l’analyse psychologique de deux frères vivant dans un ranch, l’un charismatique, viril et l’autre timide, pataud mais c’est ce dernier qui se marie et le premier va mal réagir…

«Souper mortel aux étuves» de Michelle Barrière, roman noir gastronomique au temps de Charles VI le fou où une femme se fait engager en cuisine, aux étuves du Moyen-Age donc pour retrouver l’assassin de son mari. Livre qui comblera les amateurs d’intrigues mais aussi les cuisiniers car des recettes d’époque se trouvent en postface.

«Où vivaient les gens heureux» de Joyce Maynard,  roman authentique et bouleversant avec la construction d’une famille qui sera une œuvre d’art pour la femme avec son mari et ses enfants.

«Marie-Blanche» de Jim Fergus, occasion d’évoquer les célèbres « Mille femmes blanches» et leur suite mais ce roman est bien différent et relate une chronique familiale prenante dans un milieu aisé mais «pollué» aux mœurs dissolues avec la vie extraordinaire d’une grand-mère pas toujours facile.

«Les nuits des pères» de Gaëlle Josse, texte court mais intense à trois voix, la fille qui revient à la maison familiale où vit le père commençant la maladie d’Alzheimer et le frère qui est toujours resté avec lui. Chaque personnage va révéler sa vérité de façon inattendue, sensible et bouleversante.

«Guacamole vaudou», roman-photo totalement déjanté d’Eric Judor et Fabcaro. Le terme de roman-photo peut engendrer le mépris mais le livret est totalement cocasse, pastiche des magazines de l’époque avec des participants plutôt célèbres comme Hervé Le Tellier ou Elisabeth Quin… Les mines et les dialogues ne peuvent qu’engendrer le fou rire.


« La datcha » de Agnès Martin-Lugan, a beaucoup ému une des participantes qui pour la première fois se lançait dans le grand bain du commentaire.


Bien entendu la dégustation de friandises délicatement cuisinées par les amoureuses des recettes conclut la rencontre qui dura longtemps et se termina à regret avec quand même le dernier samedi d’octobre en ligne d’horizon.






 

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