Autrice/Ogawa Ito/Lu pour vous par Clothilde
Après quelques pages, il est difficile de faire abstraction du cœur du sujet, la mort. Ou peut-être la vie. Ou peut-être la mort dans la vie.
Shizuku est une jeune femme de trente trois ans, gravement malade, elle décide de passer sa fin de vie dans la Maison du Lion sur l’île aux citrons.
La seule issue sera la mort, pas d’eau de rose ici, pas de rémission ni de guérison. Et pourtant, chaque page est une définition de la vie, du « carpe diem », de l’instant présent.
Tous les dimanches, les résidents partagent « le goûter » qui est en fait le dessert favori de l’un d’eux, tiré au sort. Une feuille de papier manuscrite où sera raconté pourquoi ce dessert est resté dans les souvenirs du mourant. Des histoires de famille, des saveurs oubliées illuminent un moment d’émotion et de paix.
Ce livre est comme souvent avec cette autrice poétique, délicat même si le sujet est très difficile. On y découvre aussi les mœurs japonaises autour de la mort.
Évidemment, si vous êtes dans une phase un peu mélancolique, passez votre chemin, ce livre peut vous achever le moral. J’ai aimé l’écriture, mais j’ai pensé plusieurs fois l’arrêter, certains sujets sont difficiles à affronter.

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