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  • Photo du rédacteurLe cercle D.E.litt

Le jeu de la dame

Dernière mise à jour : 27 août 2021

auteur / Walter Tevis

Lu pour vous par Rose-Lire

Ce thriller psychologique, écrit par Walter Tevis (L’arnaqueur, La couleur de l’argent…) en 1983 et réédité en 2014 revient en force après une série de Netflix qui, paraît-il, a fait exploser les ventes de jeux d’échecs et de bouquins sur le sujet.

J’avoue ne pas avoir Netflix et n’avoir pas vu la série. De plus, j’ignore tout des stratégies de ce jeu, ayant même du mal à me concentrer sur le jeu de dames…

Pourtant quand j’ai vu ce bouquin édité chez Gallmeister, la curiosité m’a poussé à me l’offrir et à voir s’il est aussi addictif et divertissant que les médias ont pu le dire.

Eh oui ! Chers amateurs de suspense, si vous ouvrez ce livre, vous ne le lâcherez plus jusqu’à la phrase finale…

Au début, nous sommes au Kentucky à la fin des années 50.

Beth est une petite fille de huit ans qui, à la mort de sa mère, est placée dans un orphelinat très dur, où l’affection n’est pas de mise. Dans ce cadre carcéral, il est dur d’avoir des amies, les fillettes sont surveillées constamment et c’est d’autant plus facile à gérer pour les surveillants que des pastilles vertes de calmants, de vitamines sont distribuées de force et les orphelines tombent toutes dans l’addiction…

Mais Beth dotée d’une intelligence remarquable essaie de résister à cet asservissement et découvre le jeu d’échecs avec un factotum de l’établissement.

C’est une révélation. Elle va apprendre très vite, essayer de découvrir des revues, des livres qui vont l’aider à perfectionner son jeu.

Cependant, pendant quatre ans, à la suite de «mauvais comportements», les échecs lui seront interdits.

A treize ans elle est adoptée (étrange adoption d’ailleurs) et pourra reprendre sa passion avec des concours de plus en plus durs en luttant aussi contre l’alcool, l’addiction aux anxiolytiques.

Cette Beth est très attachante et j’ai beaucoup aimé cette façon de s’en sortir seule dans un milieu totalement masculin, où les génies sont tous très égocentriques, autistes…

On finit par assimiler sans comprendre (pour moi) le vocabulaire des échecs et j’avoue que j’ai frémi aux descriptions de parties dans lesquelles je me suis totalement identifiée à cette jeune fille singulière dont la force de caractère lui permettra de sortir de situations bien difficiles.

Une lecture très divertissante donc, qui vaut le détour et peut en effet amener à s’intéresser aux échecs.


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