Les femmes de
- Le cercle D.E.litt
- 21 mars
- 2 min de lecture
Autrice/ Caterina Bonvicini/ Lu pour vous par Leserin
C’est l’histoire d’un…homme et de ses sept femmes…Non, pas Barbe-Bleue…quoique !!
Nous sommes le soir du réveillon de Noël. Autour de la table sept femmes attendent un homme, leur homme !! Il y a, par ordre décroissant d’âge :
Lucrezia, 89 ans, la mère de
Ada, 61 ans, l’ex-femme de
Francesca, 57 ans, la sœur de
Cristina, 46 ans, la femme de
Paoletta, 33 ans, la fille aînée de
Camilla, 26 ans, la maîtresse de
Giulia, 16 ans la fille cadette de
Vittorio fut un écrivain célèbre, il est en fort déclin. Ses dames commencent le repas (Vittorio est souvent en retard) et arrive un SMS de Vittorio leur annonçant qu’il disparaissait pour une année sabbatique.
Ces sept femmes sont absolument hors du commun. Cette disparition brusque les laisse, dans un premier temps, orphelines, abandonnées.
Et c’est là que commence la construction habile du roman. Le roman est divisé en cinq parties (Noël, Carnaval, Pâques, Assomption et Saint-Ambroise). Chaque chapitre porte le nom de l’une des femmes et nous aide à comprendre sa relation avec Vittorio et avec les six autres femmes.
Comment vont-elles survivre à cette disparition, alors que leurs vies tournaient autour de lui ?
Nous voyons le monde avec les yeux des différentes protagonistes, nous comprenons leurs peurs, leurs désirs et leurs haines.
L’autrice sait trouver un style particulier pour chacune de ses héroïnes et pour Vittorio, pour moi, un petit chef-d’œuvre d’écriture. On aime, on déteste telle ou telle personne, on change même d’avis !
Et Vittorio, dans tout cela ? J’avoue que ma sympathie pour lui s’est peu à peu développée !!
Caterina Bonvicini met en scène la « bonne société » milanaise...et ses travers. Le ton est souvent acerbe et délicieusement ironique.
Un roman sur l’amour, la famille et les comportements imposés par la société.
Se sentir enfin libre, est une longue conquête qui survient à l’instant où l’on s’y attend le moins.
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