top of page
  • Photo du rédacteurLe cercle D.E.litt

Au rendez-vous des belles rencontres

Délitt, samedi 2 juillet 2022 à Bérat

                                           

 

Amis lecteurs qui suivez avec intérêt les rencontres de notrecercle de lectures, sachez que la dernière de la saison 2021-2022 restera mémorable.

 En effet, un octuor (comme dit la musicienne Leserin) se déplaça en covoiturage pour se rendre dès le matin à la bibliothèque de Bérat où il fut accueilli avec enthousiasme par les bibliothécaires amies.

Déjà, avant même de pénétrer dans ce local avenant, notre œil fut attiré par un panneau où trônait en bonne place l’affiche de Délitt annonçant la rencontre. 

Puis, dans cette ruche encore ouverte au public, nous avons été happées par l’atmosphère chaleureuse, par la décoration judicieuse (Ah ! quel sympathique coin enfant, rempli de coussins colorés autour d’une magnifique cheminée !), par les tables chargées de nouveautés en tous genres, les rayons impeccables où les livres «veillent comme des anges aux ailes éployées » dixit Proust sur Bergotte mais ici sur les futurs lecteurs…

 Bref, la rencontre s’annonçait fructueuse mais l’on partit d’abord se restaurer ensemble dans un restaurant de Noé que l’on nota sur nos tablettes.

 Retour à Bérat où la rencontre pouvait commencer dans la bonne humeur des estomacs satisfaits.

 Comme d’habitude, les livres commentés précédemment furent rendus ou échangés avec de nouvelles remarques critiques ou laudatives…

 Puis l’on se pencha sur les pépites apportées par les contributeurs à savoir :

- «555» d’Hélène Gerstern. Les sonates répertoriées de Scarlatti, compositeur pour clavecin sont au nombre de 555, donc, quel évènement quand Grégoire, réparateur d’objets d’art découvre dans un étui à violoncelle une 556ème ? partition… !

- «De racines et de sang», thriller de David Ruiz Martin où l’on retrouve des familles déchirées par la guerre d’Espagne.

- «Hamnet» de Maggie o’Farrel autrice délicate et sensible qui signe ici un magnifique livre sur Shakespeare ou plutôt sur sa femme, la merveilleuse Agnès et la douleur de perdre un enfant…

- «Les Caprices d’un astre» d’Antoine Laurain, délicieux roman qui fait vivre deux personnages, Xavier qui trouve un télescope , l’essaie sur son balcon et observe, non pas le ciel mais la femme d’en face…

- «Les Hyènes» de Annie Ferret : la jeune Blanche, enceinte ne veut pas garder son futur enfant-fille car une malédiction pèse sur les femmes de sa famille. Elles ont une tache de naissance, certes, mais surtout une méchanceté, une cruauté, une haine des hommes que Blanche ne veut plus voir.

- «Isabelle l’après-midi» de Douglas Kennedy, liaison tumultueuse à Paris avec des hauts et des bas comme toujours chez cet auteur…

- «Mon pauvre lapin» de César Morgiewicz, un premier roman d’apprentissage, très actuel, original et drôle, sur les déboires multiples d’un jeune homme hypocondriaque qui profite de son entourage …

- «Il n’est pire aveugle» de John Boyne roman irlandais où un jeune prêtre va découvrir des horreurs au sein de l’Eglise…

 

Echanges extrêmement riches donc, d’autant que le cercles’est encore étoffé d’une jeune et sympathique chroniqueuse passionnée de librairies  et très enthousiaste!

 Il sera dur d’attendre la prochaine rencontre qui aura lieu le 24 septembre 2022, dans la salle du Vert Automne à Avignonet-Lauragais, mais la lecture de toutes ces merveilles permettra de patienter jusqu’à la prochaine rentrée littéraire.




53 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page