top of page

Compte-rendu de la rencontre livres du 29 novembre

  • Photo du rédacteur: Le cercle D.E.litt
    Le cercle D.E.litt
  • il y a 12 minutes
  • 5 min de lecture

Quelques blagues potaches sans grande portée littéraires ouvrirent la séance avec le mérite de dérider les fidèles participantes et de mettre une joyeuse ambiance dans cette rencontre de novembre suivant le salon du livre.

Évidemment, celui-ci fut largement commenté.

Très légèrement moins fréquenté l'après-midi que celui de l'an dernier, il a néanmoins été fort réussi avec l'hommage à Sébastien Saffon, membre fondateur et écrivain reconnu, malheureusement disparu en mai.

Les autrices/auteurs ont été satisfaits tant par leurs contacts avec les visiteurs, leurs ventes que par l'accueil.


Avec satisfaction, les organisatrices,  ont apprécié la visite intéressée de leur sponsor Hyper U de Villefranche avec la venue du PDG du magasin et de ses collaboratrices responsables communication et du rayon culture.

D'autres personnalités ont honoré de leur présence ce salon.

Les libraires du Beffroi de Revel avaient installé pour beaucoup d'écrivains des stand attractifs et leurs sourires, leurs conseils et leur efficacité ont contribué à  cette réussite. 

Le stand de D.E.LITT qui présentait le recueil des chroniques de l'année et un concours, a attiré les visiteurs. Déjà des idées fusent afin d'améliorer son attractivité pour l'édition 2026.

Puis l'on passa à la présentation de  nouveaux romans.

 

Le Cercle des derniers libraires de Sylvie Baron.

Ce délicieux roman policier nous amène dans le Cantal où des libraires ont fondé un Cercle d'indépendants pour lutter contre la prédominance d'Amazon. Mais trois d'entre eux sont trucidés et un jeune journaliste sportif, Adrien Darcy, est envoyé là pour enquêter et écrire. Certes ce n'est pas sa tasse de thé mais un grave accident l'a privé de ses compétitions de vélo et son patron veut l'occuper pour soigner sa déprime. Lui qui n'a lu que des livres sur le sport, tombe dans un univers dont il ignore les codes, mais une charmante libraire va lui expliquer pourquoi son nom attire les sourires...

C'est un récit qui fait apprécier la vie des libraires et connaître les métiers du livre.

 

 Shit de Jacky Schwatzmann.

Encore un polar déjanté de cet auteur drôle au style cocasse !

Nous avons là, l'histoire d'un CPE de Besançon envoyé dans un quartier difficile. C'est une existence banale avec les problèmes habituels. Mais il loge près d'un «four», c'est-à-dire un point de deal et lorsque après un règlement de compte, il constate qu'il sait où se cache la drogue, il va se retrouver dans un méli-mélo d'aventures abracadabrantes. Le roman est joyeux mais donne à réfléchir sur ce fléau qu'est la drogue et comment elle pourrit la vie des quartiers. Ce roman a eu le prix du polar européen et est unanimement salué par la critique.

 

Bastion, plus récent, de ce même auteur  est proposé par une autre lectrice.

Toujours une histoire traitée de façon plaisante avec un nouveau retraité, Jean-Marc dont le copain de toujours s'est fait embrigader par une section de soutien à Eric Zemmour. «Bastion» est le nom de ce groupuscule et Jean-Marc pourtant socialiste, va l'infiltrer pour protéger son ami. Description de recherche de parrainages, cambriolages, et même préparation d'attentats ne sont pas piqués des vers. C'est drôle mais alarmant car  on voit une actualité angoissante se profiler.


La maison vide de Laurent  Mauvignier. Prix Goncourt de cette année, ce roman va suivre trois ou quatre générations de femmes avec leur vie dure, cruelle, de la guerre de 14 à nos jours. On voit leur combat qui dure encore, leur destin sacrifié par le devoir conjugal ou les obligations de l’Église.

C'est un pavé, mais d'une lecture aisée, à faire lire aux jeunes, filles comme aux garçons, et qui s'avère passionnant et juste.

Étrangement, ce roman a reçu des critiques dithyrambiques avant le Goncourt mais certains magazines le démolissent depuis.

Notre lectrice l'a adoré.

 

La Terre originelle de Geneviève Senger. Un bon terroir attachant et émouvant. Il se passe dans le vignoble de Cahors, un couple vit heureux mais regrette de ne pas avoir d'enfant. Or une jeune fille  allée chercher des pêches de vigne trouve un nouveau-né abandonné qu'elle ramène à la ferme. Les deux viticulteurs l'adoptent bien que ce soit une fille, la gâtent à outrance, mais la petite reine est détrônée lorsque le couple donne naissance à un garçon. Du coup les parents rejettent la petite et la mettent en pension... Mais l'histoire finit de façon réconfortante.

 

La Brute et le Divin de Léonard Chemineau.

Un roman graphique écolo, aux illustrations colorées et magnifiques ! Une jeune ingénieure, Eva, décide de tout lâcher pour partir sur une île déserte du Pacifique remettre en service une station météo  et survivre par ses propres moyens avec des énergies renouvelables. Ce n'est pas évident. Elle sera confrontée aux aléas du climat, du manque de nourriture et aussi à l'équipe d'un bateau voulant exploiter les ressources minières de bas-fonds autour de l'atoll.

Malgré la beauté du livre, le scénario laisse dubitatif tant il paraît invraisemblable : la nouvelle Robinsonne est vraiment surhumaine !


Les preuves de mon innocence de Jonathan Coe. Cet analyste de la vie en Angleterre choisit ici la courte période du gouvernement de Liz Truss où l'on voit la montée des extrêmes.

L'auteur présente ici une sorte de roman policier assez farfelu avec des réunions occultes dans un vieux manoir, un essayiste infiltré dans un groupuscule d'écrivains d'ultradroite assassiné en chambre close, des jeunes filles enquêtant sur sa mort et une policière grosse mangeuse qui délaisse son enquête pour faire la queue dans l'hommage à la reine morte...

C'est déjanté, compliqué mais les remarques de cet écrivain sur la société anglaise sont toujours pleines de bon sens.

 

On ne sait rien de toi de Fabrice Tassel. Thriller psychologique, composé avec beaucoup de retours en arrière jamais gênants, qui nous emmène auprès de Charles, directeur de la police des polices, homme intègre, loyal mais secret.

Sa femme semble s'effacer et mène une vie bourgeoise. Mais leur fille ne supporte plus le côté fermé de sa famille et ses relations avec son père sont tendues. Une autre femme survient et montre un autre aspect des personnages et les différences entre ce qui est perçu et l'intime  de chacun.

Une forte tension règne jusqu'à l'épilogue. C'est un roman passionnant

 

Les Morsures du silence de Johana Gustawsson. Excellent thriller de cette Française mariée à un Suédois et qui au Salon TPS a vu une affluence record à son stand. Ici un adolescent est retrouvé mort habillé en Sainte-Lucie pendant le nuit la plus longue de l'année. Nous sommes en Suède et une commissaire française en congé va enquêter avec un inspecteur de police suédois.

D'autres personnes sont tuées mais on ne peut rien divulguer sous peine de gâcher le suspense. Ce roman est vraiment intéressant car le mobile est amené de façon subtile et bienvenue.

 

L'heure du goûter arriva et Marie-Lalu avait cuisiné dans un plat à four un splendide Gloria, spécialité, avec les Alléluias, de Castelnaudary, la recette lui ayant été révélée par sa tante. Accompagné de délicieux croquants de Cordes de Zélit, de gourmandes chouquettes de la boulangerie d'Avignonet, et d'infusion bien chaude dans des tasses anglaises, ce fut évidemment un régal !

La discussion porta alors sur la prochaine rencontre. En faisons-nous une en décembre? L'an dernier, elle avait eu lieu avec succès et donc on en programma une pour le samedi 27 décembre où les participants pourront parler cadeaux et agapes entre les repas de fête.



ree

 

ree

 

Commentaires


Merci pour votre envoi !

©2020 par Le cercle D.E.litt. Créé avec Wix.com

bottom of page