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  • Photo du rédacteurLe cercle D.E.litt

Ce 25 mars c'était le printemps des livres pour D.E.litt

Et une rencontre de plus à l’actif du groupe D.E.litt, toujours dynamique !

Cette fois, une dizaine de passionnées se retrouvèrent salle du Vert Automne d’Avignonet et échangèrent livres et commentaires avec toujours le même plaisir.


Françoise Bourdin fut à l’honneur puisque deux lectrices, sans se concerter avaient respectivement amené «Un si bel horizon» si bien nommé puisque l’action se passe en Corse et «Le meilleur est à venir», feel good par excellence comme son titre l’indique.

Comme toujours, les livres de cette romancière sont bien ancrés dans un terroir touristique, la Corse pour l’un et la Normandie pour le second et les histoires de famille, de couples, d’infidélités et de sentiments ambigus se succèdent et se résolvent autour de maisons à retaper, de problèmes d’argent que souvent la famille aide à résoudre pour le plus grand bonheur des lecteurs.

«Regardez-nous danser», suite du «Pays des autres» de Leila Slimani, déjà commenté , a fait une réapparition bienvenue…

«L’université des chèvres», de Christian Lax, BD au graphisme magnifique, raconte l’épopée de deux instituteurs itinérants dans les Alpes, de l’Aghanistan à l’Amérique…

C’est un brassage de nombreux sujets, de thèmes pleins de générosité et d’amour sur l’école qui ouvre au monde et libère.

«Et moi je vis toujours» de Jean d’Ormesson roman qui a vraiment mal vieilli : l’auteur érudit certes, nous présente là un empilement de connaissances culturelles et lasse vite avec son culte du moi. Certes l’écriture glisse mais rien ne nous retient.

«Le patriarcat des objets» de Rebekka Endler ou comment le monde n’est pas adapté aux femmes. Les objets, les toilettes par exemple, le design des chaises de bureau, les sports sont tous bien pensés pour les hommes et les femmes doivent faire avec.

Cet essai très réussi est bien nécessaire pour faire avancer l’égalité hommes, femmes.

« Un garçon d’Italie » de Philippe Besson, roman dans lequel trois jeunes gens vivent à Florence : Léo, Ana et son compagnon Luca qui disparaît. Ses deux amis le cherchent.

Livre passionnant et original à trois voix dont celle de Luca, qui raconte sa propre mort, ses obsèques mais aussi sa vie d’avant avec Léo et Ana.

Les interrogations subsistent jusqu’au bout.

«Conversations entre amis» de Sally Rooney, histoire irlandaise où les couples se mélangent. Livre réfléchi, simple et clair traitant de questions de société.

«Le grand monde» de Pierre Lemaître, premier volume d’une nouvelle trilogie, roman foisonnant bien sûr où l’on trouve la famille Pelletier mais des allusions à des personnages apparus dans « Au revoir là-haut » et sa suite font penser à un 4ème tome de cette série.

«Poussière dans le vent» de Léonardo Padura ou l’on trouve une grande richesse culturelle avec une histoire dans un contexte historique et politique cubain.

Du même auteur «Hérétiques», épopée où un policier glauque part à la recherche d’un Rembrandt volé.

«Une fille qui danse» de Julian Barnes où Tony a vécu une vraie passion avec Véronica partie avec son ami, lequel hélas! s’est suicidé…

«L’os de Lebowski» de Vincent Maillard sorte de polar où Lebowski, chien paisible qui accompagne partout son maître jardinier, déterre un os dans une belle propriété, un os bien étrange…Roman hilarant où l’intrigue très bien menée, s’avère originale et jouissive.


Beaucoup de commentaires donc autour d’une pile de livres impressionnantes et il fallait bien les rochers à la noix de coco et les sablés nantais pour changer un peu la conversation.

Prochaine rencontre : samedi 29 avril en principe. Lieu ? Gardons un peu de mystère et dévorons nos bouquins avec passion.




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