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Compte-rendu de la rencontre livres du 26 octobre 2024

Photo du rédacteur: Le cercle D.E.littLe cercle D.E.litt

Les rencontres de Délitt se poursuivent avec régularité sans jamais lasser d'autant que  les participantes sont souvent une dizaine qui varie d'une rencontre à l'autre.

En attendant l'arrivée de toutes, les présentes se sont régalées de l'histoire de l'une d'elles partie consulter l'Expertibus sur St-Félix pour avoir des infos sur un plat peut-être rare. Le récit de cette aventure n'était pas incongru dans notre séance car l'attente avant son tour ayant duré trois heures,  elle a eu le temps de lire un livre entier ! 

La présentation des livres lus s'ensuivit naturellement.

 

L'ombre pâle de David Naïm.

Dans ce premier roman, Simon doit s'occuper des obsèques de son père juif et il part ainsi en quête de ses origines familiales.

Lui qui n'a jamais fréquenté vraiment son père se voit chargé de maintenir les rites juifs et de l'envelopper dans son talit, châle de prières, avant de l'enterrer. Mais dans la chambre du défunt, Simon trouve deux talits emmêlés et ce sera une histoire de recherche, de transmissions, de mémoire familiale qui va mener ce fils à la recherche de l'identité du deuxième propriétaire.

Une histoire émouvante  avec un peu d'humour.

 

La petite bonne de Bérénice Pichat.

Très bon livre mais déstabilisant de par sa structure, alternant vers libres et prose, racontant l'histoire de cette petite bonne  engagée par une femme pour s'occuper seule de son mari pendant qu'elle part trois jours à la campagne. Or l'époux de cette dernière est une gueule cassée, pianiste autrefois, plein d'amertume, de rancœur. La jeune femme craint ce travail... l'histoire est intense et la fin très réussie.

 

La ronde des poupées de Tatiana Arfel.

Une dame-pipi des toilettes d'une galerie marchande se remémore sa vie au rythme des nettoyages  et des rencontres avec les dames venues là.

Les chapitres sont courts concernant divers portraits et c'est un roman humain et agréable.

 

La nuit de David de Abigaïl Assor.

Des jumeaux : Olive et David. La jumelle va se replonger dans l'enfance et la faire revivre. Il est roux, disgracieux, d'apparence ingrate, sujet à des accès de violence alors qu'elle est très belle, magnifique, intelligente et donc la préférée.

Malgré leurs grandes différences, ils sont très attachés l'un à l'autre et elle voudrait l'aider à se réaliser. Or,  David a une obsession : devenir un train. Ce désir bizarre se comprend plus loin. L'intensité dramatique est très présente et l'on est surpris et parfois mal à l'aise alors que l'écriture est fluide et agréable. La fin est inattendue.

 

Un soir d'été de Philippe Besson.

Une bande d'amis se retrouve sur l'île de Ré pour les vacances, et un soir c'est le drame ! La lectrice qui présentait ce roman tiré de faits réels a dit l'avoir trouvé décevant. L'auteur partage avec le lecteur le fardeau qui est le sien depuis 40 ans : ce drame survenu l'été de ses 18 ans.

Les précédents romans de cet auteur lui avaient beaucoup plu mais celui-ci  bien qu'ayant interpellé une autre lectrice adolescente sur les amours de jeunesse évoqués dans ce roman, accumule, malgré l'écriture toujours efficace, quelques clichés, à la longue, fatigants.

 

Abattez les grands arbres de Christophe Guillaumot qui sera présent au salon du livre de novembre à Avignonet.

Nous découvrons dans ce premier tome de la trilogie (avec La chance du perdant et Que tombe le silence) la première aventure du Kanak, policier au physique imposant et au grand cœur, venu de Nouvelle Calédonie pour officier au SRPJ, brigade des Stups à Toulouse.

Les débuts du livre sont d'une grande violence et le colosse exotique va mener son enquête avec une jeune recrue et un médecin légiste.

L'histoire se passe à Toulouse et fait beaucoup de références au génocide rwandais. On découvre un panier de crabes dans la police, des cachotteries, des manipulations... Tout se lit avec grand intérêt !

 

Eux sur la photo de Hélène Gestern.

Premier roman de cette autrice devenue célèbre depuis.

Tout part d'une photo trouvée par une  jeune fille et qui représente sa mère en compagnie d'un homme qui n'est pas son père. Elle décide de partir à la recherche de cet inconnu et à l'aide d'une annonce va correspondre avec un jeune homme qui lui, a reconnu son père. S'ensuivront des lettres très vieille France, émouvantes, parfois troublées et le livre se lit avec bonheur... Depuis,  555  a été lu par de nombreux lecteurs et certains le préfèrent mais ce premier roman reste inoubliable.

 

L'animal sauvage de Joël Dicker

C'est là un thriller psychologique bien écrit, bien construit extrêmement prenant avec des chapitres courts, des braquages, des retours en arrière mais on n'est jamais perdus. C'est une prouesse littéraire dont le lecteur ne sort pas indemne. Parfois loufoque, l'histoire va tambour battant

Deux couples sont mis en scène, l'un très aisé, l'autre moins et leurs problèmes vont nous tenir en haleine et nous surprendre grandement. Une lecture qui fait passer un excellent moment.

 

Bénie soit Sixtine de Maylis Adhémar.

Ce premier roman est le récit d'une émancipation. Sixtine, sixième enfant d'une famille chrétienne très traditionaliste va se marier avec un jeune homme  issu d'un milieu encore plus extrémiste et c'est le récit de cette descente aux enfers dans le mariage, la grossesse et l'accouchement. A force de tourments, la jeune femme en prend conscience et va s'enfuir vers la famille de sa mère.

 

La persévérance du jardinier Marie-Hélène Ferrari.

Déjà présenté mais amenant toujours une vision différente. Le médecin à la retraite cultive des renoncules et fréquente son voisin. Ils vont recueillir un jeune homme  et c'est avec une certaine tendresse que ce roman polar peut se lire.

La chronique de Solaneko complétée par celle de Jaja est à lire sur le blog Delitt.

 

 Les chevelues de Benoît Séverac.

Polar qui se passe à l'époque gallo-romaine. Un triumvirat dirige la ville de Lugdunum Convenarum, proche de Saint-Bertrand de Comminges. Or, une série de crimes va bouleverser l'équilibre de la cité. Un jeune notable va se retrouver assassiné avec un poignard dans le dos. Les magistrats veulent le passer en accident avant l'arrivée de la légion romaine de Tolosa pour ne pas compromettre la Pax romana.

Mais Valerius, le centurion, est intègre et veut enquêter sur la série d'assassinats qui viennent ensuite. Cependant, il faut préserver les notables. Un juge de Tolosa va encore compliquer les investigations.

Le livre contient beaucoup de rebondissements, il est bien rythmé et plaisant à lire.

Pourquoi ce titre, les chevelues ? Ce sont en fait les forêts d'Aquitaine, symboles de la Gaule chevelue avec ses chênes, ses hêtres, ses arbres fruitiers très feuillus...

 

Tuer le fils de Benoît Séverac.

Deux lectrices avaient amené ce polar plutôt social et trois l'avaient lu en espérant rencontrer l'auteur parrain du salon du livre du 24 novembre prochain.

Pourtant les avis étaient partagés, une lectrice trouvant l'intrigue très cliché avec un assassin prévisible mais les deux autres se sont surtout attachées au policier Cérisol et sa femme aveugle, ses collègues plaisants et surtout au rôle de l'écrivain venu faire un atelier d'écriture en prison qui sent le vécu à plein nez.

Une chronique de ce roman a été faite sur le blog Délitt par Marie Lalu.

 

Nous les menteurs de Emilie Lockhart.

Une jeune fille, Cadence, passe l'été sur une île qui appartient à sa famille très riche en compagnie d'autres adolescents. Ils sont heureux, beaux et profitent bien mais un accident survient et Cadence se retrouve seule ayant perdu la mémoire de l'événement. Ce roman pour jeunes adultes est passionnant, pas gore mais assez effrayant psychologiquement. On suit les histoires des personnages de cette famille pleine de secrets et qui vivent dans le mensonge.

La fin est époustouflante et ce livre est difficile à oublier. L'écriture est magnifique, poétique dans un style soutenu.

 

Ma vie posthume BD de Hubert et Zanzin qui sont les auteurs de Peau d'homme.

Une femme morte revit sa vie mais de façon plus heureuse. C'est émouvant, passionnant et le dessin très fouillé est très beau.

 

 ZaÏ Zaï Zaï Zaï de Fabcaro. BD désopilante où règne l'absurde.

 Un auteur de BD fait ses courses mais a oublié sa carte de fidélité de Super U. Il se dispute avec un vigile et semble le menacer avec un poireau. S'ensuivent des situations plus absurdes les unes que les autres. Livre culte chez les amateurs de BD.

 

Moins qu'hier (et plus que demain) de Fabcaro encore avec des planches mordantes sur  les relations des couples.

La couverture déjà, avec son titre déformant le poème sur l'amour romantique de Rosemonde Gérard,  montre deux mariés sur un plat de spaghettis et nous suivons de loin en loin plusieurs couples dans des situations absurdes ou grotesques avec cet amour qui se délite mais traité de façon amusante.

 

 Après tous ces commentaires, des nouvelles furent prises de l'avancement du prix Wepler dont une de nos amies fait partie du jury. Les rencontres parisiennes avec des groupes de discussions se sont avérées très enrichissantes par la diversité des opinions et des analyses sur les livres présentés. Le lauréat de ce Prix sera annoncé en novembre.

 

Le goûter avec ses délicieuses madeleines au citron et ses muffins poire-chocolat ne sonna pas la fin de la rencontre puisqu'il fut signalé que Délitt a gagné un livre sur l'Instgram de Sophie, @Lecturesetgamboules à la satisfaction de toutes. L'ombre d'un secret de Virginie St Martin, va désormais passer entre les mains des lectrices de Delitt.

 

Delitt est associé au Salon du livre d'Avignonet-Lauragais, qui aura lieu pour cette deuxième édition, le 24 novembre. Les parrain et marraine seront cette année le sympathique Benoît Séverac et Dana B. Chalys, romancière chaurienne de fantastique ou fantasy .

La librairie du Beffroi de Revel, reste partenaire du salon et amie.

 

Notre groupe de lecture participera comme l'an passé et proposera un tirage au sort avec cadeaux à gagner. Nous partagerons le stand avec la médiathèque du village.

 A 11h 30, Délitt animera une table ronde avec Benoît Séverac.

 

Enfin, la MJC rappelle que 3 soirées doivent avoir lieu en novembre et décembre à 20h 30, salle du Yoga à la Maison des associations, au dessus de la médiathèque :

  • le 16 novembre, Hervé RICHON, un one man show à la Boby Lapointe,

  • le 23 novembre, "Chantier Shakespeare", un spectacle décalé dans lequel s'expriment les seconds rôles de Shakespeare,

  • le 7 décembre, "MyMytchel", solo guitare/voix, une chanteuse à texte, genre Marie-Paule Belle ou Linda Lemay.

 

Tant de sujets traités firent que le temps passa très vite et c'est à 16h30 et même plus que se termina la rencontre.

La prochaine aura lieu le samedi 30 novembre.





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