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Photo du rédacteurLe cercle D.E.litt

La rencontre D.E.litt du 28 janvier, des livres comme s'il en pleuvait !

Et c’est parti pour une nouvelle année que les membres du Club D.E.litt espèrent riche en belles rencontres et en partage d’intéressantes lectures.

Ce fut bien sûr un plaisir de se retrouver encore dans la belle salle des expositions de la Médiathèque.

Une dizaine d’amoureuses des livres étaient présentes et les échanges fusèrent.

Livres rendus avec de nouveaux commentaires, reprêtés à nouveaux pour certains !

Puis les nouveaux coups de cœur sont apparus.

«Le Mage du Kremlin» de Giuliano da Empoli a ouvert la discussion passionnante et passionnée puisque plusieurs lectrices l’avaient déjà lu et adoré.

L’histoire de ce personnage semi fictif, conseiller de Poutine, mais retiré dans sa datcha après une vie au service du dictateur qu’il a contribué à mettre au pouvoir doit être lue absolument.

Cet excellent livre a d’ailleurs fait l’objet de chroniques sur notre blog et nous vous invitons à en prendre connaissance si ce n’est déjà fait.

«Les enfants endormis» d’Anthony Passeron a lui aussi bien intéressé les assistants d’autant que sans s’être concertées deux lectrices l’avaient apporté. Toutes deux l’ont énormément apprécié alors que le sujet aurait pu paraître rebutant. En effet, ce récit raconte le début des années sida avec le combat des médecins qui ne trouvent pas de remèdes, la discrimination des malades, homosexuels, drogués et des familles mises à l’index.

Ce livre touchant mais pas triste fait aussi l’objet d’une chronique sur le blog toujours très riche et vivant.

«La vie rêvée des chaussettes orphelines» de Marie Vareille, histoire prenante et sympa d’une jeune américaine angoissée, dépressive partie travailler à Paris dans une petite entreprise qui veut rapparier les chaussettes solitaires…

Le groupe avait déjà lu et discuté sur un livre de cette autrice « Ainsi gèlent les bulles de savon».

«Une vraie famille» de Valentin Musso, polar assez sombre bien écrit où un jeune homme hébergé par une famille en Bretagne s’incruste et prend le pouvoir.

Petite discussion sur les deux frères Guillaume et Valentin, aux romans bien différents. Valentin est bien moins célèbre mais celles qui ont lu quelques romans de ce dernier le préfèrent…

«May et Chance» de Jim Fergus, 4ème et dernier tome de la saga de «Mille femmes blanches» qui clôture donc l’histoire de May.

Mais il faut admettre que ce dernier volet est plutôt décevant.

«Pays de neige» du japonais Yasunari Kawabata, prix Nobel en 1968. ce roman fraîchement réédité est une merveille d’écriture, de sérénité.

Un jeune homme se rend trois fois dans une station thermale où il demande une geisha, toujours la même et vit un amour fou qui le purifie avec des descriptions de paysages à couper le souffle.

«Les jumeaux de Piolenc» de Sandrine Destombes, polar addictif où l’on tourne les pages sans pouvoir lâcher l’histoire de ces deux jumeaux qui disparaissent lors d’une fête. Un seul réapparait trois mois plus tard mais mort. Cette affaire est relancée trente ans plus tard quand plusieurs enfants disparaissent à leur tour…

«Mémé» de Philippe Torreton, bijou de tendresse pour sa grand-mère avec des anecdotes touchantes, un hommage à cette femme silencieuse de mots et bavarde en preuves d’amour.

«Pour oublier la nuit» de Françoise Bourdon, très romanesque avec une histoire de vengeance qui se passe à Moustiers avant la révolution française.

«Un homme sans titre» de Xavier Le Clerc, court récit émouvant où l’auteur raconte son père, algérien venu en France pour fuir sa pauvreté en Algérie, devenu ouvrier exploité, méprisé et qui a donc changé sa misère pour une autre. C’est un livre magnifique plein de retenue où on devine l’histoire du fils, auteur qui analyse très finement les ressentis du père et l’hypocrisie sociale.


Comme vous pouvez le voir, les apports et les commentaires ont été d’une grande richesse et si l’on ajoute divers propos sur la visite du salon du livre de Montgiscard et d’autres manifestations, la dégustation des fameux croquants de Cordes dont Marie Lalu nous a vite donné la recette, on ne peut que garder un grand plaisir de cette après-midi lectures et attendre avec impatience la prochaine qui aura lieu comme convenu le 4ème samedi du mois de février soit le 25.

Ouvertes à tous, les rencontres D.E.litt ont le plaisir d’accueillir des amoureux des livres de toutes sortes qui viennent parfois seulement écouter, chercher des idées ou passer un agréable moment en oubliant la solitude. C’est chouette !


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