Autrice / Véronique Olmi
lu pour vous par Marie Lalu
Voici un billet qui dénote sur ce blog : je veux partager un livre que je n’ai pas aimé. Jusqu’ici nous partageons nos plaisirs de lecture, je casse donc la dynamique … cela pourrait lancer le débat si des lectrices/lecteurs ont apprécié le dernier roman de Véronique Olmi.
Je l’ai trouvé très très loooong, mais j’ai résisté jusqu’au bout et la fin a malheureusement scellé mon avis négatif sur ce roman.
Il se déroule des années 70 aux années 80 et raconte l’évolution d’une famille modeste, catholique, de droite qui réside à Aix en Provence, le père est instituteur, la mère est au foyer. Ils ont 3 filles, deux aînées rapprochées, Hélène et Sabine, et la petite dernière Mariette. Chacune va vivre la mutation de la société à sa façon, la mère deviendra factrice pour s’émanciper, mais un choix dramatique l’isolera à tout point de vue. Les deux grandes partent à Paris. Sabine devient comédienne avec un regard critique sur son entourage et notamment sur le couple que forment ses parents. Hélène la bonne élève en partie élevée par son oncle à Paris fait de brillantes études mais souffre en amour. Quant à Mariette la petite dernière, restée avec ses parents, elle a un cœur de militante comme ses sœurs et subit les questionnements et la douleur de vivre de sa mère. Le père est désorienté, compétemment dépassé par les évènements qui ont lieu dans son foyer ou à l’extérieur avec l’arrivée de la gauche au pouvoir.
Je ne suis pas arrivée à m’attacher à ces personnages, tout m’a semblé artificiel chez ces femmes qui représentent chacune à travers leur vécu et leur lutte l’évolution de la société d’alors : le droit à l’avortement, la pilule, la libération sexuelle, l’émancipation des femmes, la défense de l’environnement et du droit des animaux ... Jusqu’à la caricature par moments. Ne cherchez pas de gaieté dans ce livre, tout est dramatique. Reste la solidarité des 3 filles.
Nota / Livre disponible à la médiathèque d’Avignonet-Lauragais
