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Lettres mortes

  • Photo du rédacteur: Le cercle D.E.litt
    Le cercle D.E.litt
  • 30 avr.
  • 2 min de lecture

Autrice/Cécile Calland/Lu pour vous par Rose-Lire


La couverture de ce «Polar mais pas que...» n'est pas très attirante mais sa lecture est un réel plaisir !


Déjà, j'avais savouré de cette autrice résidant à Toulouse Pris dans la toile contant de façon savoureuse une enquête sur un réseau de trafiquants de tableaux. L'enquêteur pour le démanteler, fait appel à une faussaire qui purge sa peine... Et c'est à cause de ce roman qui m'a sauté aux yeux sur un stand du Salon du Livre d'Avignonet que j'ai acheté son voisin Lettres Mortes.


Et quelle jubilation en découvrant cette enquête qui a pour cadre une Start-up toulousaine cherchant à fabriquer du sang artificiel. Un dirigeant, puis deux... sont assassinés.


Le Capitaine enquêteur qui porte le récit est un presque quadragénaire plein de charisme mais manquant de diplomatie et peu enclin au respect des règles. Il se dépeint lui-même ironiquement comme un éphèbe néandertalien et l'on voit bien qu'il attire l’œil de la gent féminine. On lui a accolé une jeune lieutenant assez particulière, grosse, laide, fringuée bizarre et l’antipathie est immédiate et réciproque. La quête du coupable va les promener autour de Toulouse sud -est, dans notre notre bon Lauragais mais aussi en Italie, en Ariège où une scène dans un vieux bistrot reculé fait se rencontrer notre Néandertalien à l'accent alsacien avec quatre vieux autochtones hauts en couleur.


Ce roman, où bien sûr le suspense est à l'honneur, est plein d'humour, il se lit le sourire aux lèvres, tant les descriptions des personnages par notre enquêteur sont pleines de verve, de comparaisons inattendues ou de constructions rigolotes.

Mais le contexte n'est pas farfelu, l'enquête se tient et l'autrice travaillant dans l'univers des laboratoires pharmaceutiques sait de quoi elle parle.


Comme moi, je vous invite à découvrir sa causticité et à passer un excellent moment en compagnie du Capitaine Firdmann pour lequel évidemment, j'ai les yeux de Chimène.


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