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  • Photo du rédacteurLe cercle D.E.litt

Pension complète

auteur / Jacky Schwartzmann

lu pour vous par Rose-Lire

En ces temps bien durs, quel plaisir de dévorer ce polar jubilatoire, cynique, invraisemblable bien entendu mais on marche, et la réalité des «vrais gens» n’est jamais loin.

Dino a rencontré Lucienne quand il avait 20 ans et que, sorti de sa cité où il s’apprêtait à mal tourner, il était allé au Luxembourg monter une affaire de tapis à coller au mur avec son pote Faruk. Lui, Dino, narrateur de l’histoire, est un très beau garçon, bienveillant, gentil … Lucienne n’était pas mal non plus malgré ses 32 ans de plus que lui. Justement, elle lui a beaucoup appris et il s’est bien attaché à elle.

C’est aussi une milliardaire, une de plus grosses fortunes du Luxembourg. Il l’ignorait au début mais il l’a très bien accepté. Ce qu’il n’admet pas par contre, c’est le terme de gigolo et 20 ans plus tard, alors qu’il est toujours comme un coq en pâte avec sa compagne, il va cogner sur un individu qui l’insultait en laissant entendre que ce statut était bien le sien...

Il doit donc partir quelques temps pour se faire oublier et au volant de sa superbe Mercédès, il descend sur Saint-Tropez, pas vraiment la mort dans l’âme, se réfugier sur le yacht de Lucienne…

Hélas! la Mercédès tombe en panne et il doit s’installer dans un camping où il se liera d’amitié avec un écrivain, prix Goncourt, installé là pour étudier les gens du peuple… !

Tout est réjouissant dans ce roman qui se dévore le sourire aux lèvres. On adore le style enlevé, particulier, l’histoire bien construite et prenante de la toute première phrase à la dernière !

Et tenez! à ce propos, dans ce même blog, vous pouvez retrouver l’exercice de style de Leserin et Soleil Noir qui commentaient Kasso à deux voix et vous parlaient avec bonheur de l’inénarrable Jacky Schwartzmann.

La première phrase, disaient-elles, de tous les romans de cet auteur est un moment d’anthologie. Je confirme. Ici, c’est «Ma belle-mère Macha était ce qu’on appelle une vieille peau.» Et voilà, c’est parti, tout s’enchaîne ! «A presque cent ans, elle avait préservé toute sa tête et, donc, cette hargne, ce caractère aussi vicieux qu’un ongle incarné.»

En fait, j’aimerais recopier tout le bouquin tant j’ai pris plaisir à le lire, relire et en parler.

Heureusement, il m’en reste quelques-uns à découvrir et je vais m’empresser de les trouver.

Faites de même, vous ne serez pas déçus!



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Juanita

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