Compte-rendu de la rencontre lectures du samedi 26 mars 2022 par Rose-Lire
Dans la salle du 3ème âge, les bloggeuses et lectrices du club Délitt se sont retrouvées le samedi 26.
Rencontre qui a démarré sous le signe de la bonne humeur avec ce fameux «mouton tarbais» de François Appas, fascicule qui faisant le tour de nouveaux lecteurs les laisse chaque fois perplexes mais hilares.
D’autant que s’est ajouté à cet ovin, « La petite chèvre qui rêvait de prix littéraires » de Brigitte Hammer, d’un autre genre certes mais tout aussi réjouissant.
« La décision » de Karine Thuil est revenue sur le tapis, amenée par une nouvelle participante. Unanimité sur la qualité de ce roman.
Un nouvel ouvrage est apparu qui fera certainement le tour de nos lectrices tant il est formidable ! C’est «Connemara» de Nicolas Mathieu, terriblement actuel où les travers de nos contemporains sont explicités avec acuité et justesse. Pas de personnages vraiment sympas mais on dévore!
Les éditions Indigraphe de Carbonne ayant proposé d’envoyer un livre de leur catalogue, les chroniqueuses du blog ont arrêté leur choix sur deux , soit «Une princesse perdue dans la nuit» de Céline Monchoux, soit «L’ombre des possibles» de Sophie Beaurepaire qui parlait à quelques-unes… Impossible de départager.
«L’amour est aveugle» de William Boyd qui nous emmène dans le monde de la musique avec un héros accordeur de piano à l’oreille géniale et des péripéties romanesques et prenantes dans ce roman très réussi.
«Ma vie de cafard» de Joyce Carol Oates dont le titre peut induire en erreur puisqu’il s’agit d’une révélation faite innocemment par une petite fille, la dernière d’une fratrie, plus choyée donc plus jalousée. Comme toujours chez Oates, un concentré des maux de l’Amérique…
Enfin, petite conversation autour des « Rivages de la colère » de Caroline Laurent qui avait participé au premier salon du livre de Villefranche.
Et bien sûr, le groupe s’est réjoui de la parution du livre enfin édité du mystérieux Séraphin (seul homme parmi les contributeurs de Délitt). Tous ceux qui ont adoré le feuilleton de Sébastien Saffon vont enfin pouvoir se précipiter sur la version papier du premier tome de «Ceux de la Borde Perdue», famille paysanne du Lauragais, récit riche en coutumes, en péripéties romanesques et en qualité d’écriture.
Prochaine rencontre : le 23 avril. Où ? Ce sera la surprise !
Photographe / Marie Lalu
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