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  • Photo du rédacteurLe cercle D.E.litt

Des livres et plus encore lors de la rencontre du 29 avril 2023

Cette fois, nous étions douze participantes à la rencontre lecture qui sans faillir a lieu le dernier samedi du mois. Assistaient même à la séance nos deux plus jeunes blogueuses, Mademoiselle Lire et Lilalit. Les livres s’amoncelèrent sur la table et on put entendre la présentation de quelques ouvrages passionnants.


«Les Sources» de Marie-Hélène Lafon ouvrit la séance. Livre coup de poing montrant dans un style sec, allant droit à l’essentiel les souffrances d’une femme battue, violée, méprisée par un mari dont on verra le point de vue en deuxième partie. Pas réjouissant mais remarquable !


«Va où ton cœur te porte» de Suzanna Tamaro, roman bouleversant où une vieille femme décide d’écrire des lettres à sa petite fille pour resserrer des liens.


«Ecoutez nos défaites» de Laurent Gaudé, où l’auteur s’interroge sur le temps, met en scène divers personnages qui vont nous amener à réfléchir sur le goût de la victoire souvent au bout d’une défaite. On assiste à des défaites, des rebondissements. Un très bon moment de lecture.


«Le Passager» de Jean-Christophe Grangé. Roman policier à épisodes, addictif mais ce n’est peut-être pas son meilleur. «Le jour des Cendres» par exemple est plus abouti. C’est un auteur prolifique pour des séries plus ou moins réussies…


«Ulysse from Bagdad» de Eric-Emmanuel Schmitt décrit le périple de Saad, jeune Irakien, fils d’un érudit aisé. Mais c’est la guerre et l’on assiste à l’épopée de ce jeune homme sans argent vers l’Angleterre. Nous assisterons à beaucoup de rencontres ; beaucoup de questions seront posées avec humour et espoir.


«Le rouge vif de la rhubarbe» de l’islandaise Auður Ava Ólafsdóttir. L’héroïne a été conçue sous un pied de rhubarbe d’où le titre. La jeune Augustina est handicapée mais elle a un objectif : atteindre le haut de la montagne. Volontaire, attachante, on ne doute pas qu’elle réussisse d’autant qu’elle a dans l’idée de retrouver ses origines…


«Tu quitteras la terre» de Renato Cisneros. Le récit de Renato Cisneros est avant tout une histoire réelle, une véritable quête généalogique menée au sein de sa propre famille, sur une période de 200 ans. Son point de départ, la découverte de l’existence d’une trisaïeule, Nicolasa Cisneros, qui tombe follement amoureuse du curé Gregorio Cartagena avec lequel elle aura sept enfants « illégitimes ». Pendant ces 200 ans le secret est resté entier ... Renato Cisneros, fouille dans ce passé de façon rigoureuse, méticuleuse, et met ainsi en lumière les effets de ce secret sur chacun des membres de sa famille, tu pendant toutes ces années.


«Là où chantent les écrevisses» de Délia Owens, best-seller incontournable cette saison avec sa parution en poche, d’autant qu’un film adaptation de ce roman est récemment sorti au cinéma, cependant peu vanté par Télérama entre autres.

Deux lectrices du groupe avaient amené le livre sans se concerter et l’ont apprécié diversement : l’histoire de cette petite fille abandonnée par ses parents dans une zone de marécages de Caroline du Nord et qui va survivre dans une nature sauvage merveilleusement décrite par l’auteur naturaliste de métier, paraît bien invraisemblable. Le côté policier du roman laisse dubitatif et pourtant une certaine empathie à l’égard des personnages ne fait pas regretter cette lecture.

Cet ouvrage a fait l’objet d’une chronique sur notre blog.


«Une année à la campagne» de Sue Hubbels où une bibliothécaire retourne vivre dans une ferme avec son mari. Un retour aux sources dans les années 80 qui a pris tout son sens avec le confinement.


«Ceux qui s’aiment se laissent partir» de Lisa Balavoine, déjà commenté et chroniqué par Delitt mais qui a pu être comparé en raison d’une mère toxique avec «L’aube sera grandiose» de Anne-Laure Bondoux, magnifique roman pour ado mais intéressant aussi pour les adultes.

Dans le second roman, la mère « enlève » sa fille et l’emmène au fond des bois dans une cabane sans confort. S’ensuit une nuit blanche avec diverses révélations. Ce roman est absolument passionnant.


«Le plongeon» de Séverine Vidal et Victor Pinel, BD merveilleuse, triste, émouvante au graphisme reposant et réconfortant. Une vieille dame doit intégrer un EHPAD et doit se débarrasser de ce qu’elle possède et qui a fait sa vie. Comme pour nombre de vieux, il y a beaucoup de mépris à son égard mais elle va rebondir, se sentir libre dans son nouvel environnement.

Ce commentaire a permis un échange à propos des maisons de retraite, certaines étant concernées par des parents ou d’autres de par leur ancien métier de soignantes.


La discussion s’acheva là-dessus mais vint le moment attendu de la dégustation de délices sucrés. Cette fois, muffins aux raisins et craquelins au chocolat firent le bonheur des papilles mais le sujet fut vite abandonné pour une grande discussion sur le jardinage et tous les maudits nuisibles qui dévorent le travail des jardiniers !!!

Ces rencontres n’apportent que de la satisfaction. Vivement la prochaine, le samedi 27 mai.



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