Un monde presque parfait
- Le cercle D.E.litt
- 26 sept.
- 2 min de lecture
Auteur/Laurent Gounelle/Lu pour vous par Solaneko
Selon Laurent Gounelle, « ...on est tous conduits à prendre des décisions, tous les jours, sur
tous les sujets. Et que décider n’est pas anodin ».
David Lisner est un jeune chercheur ambitieux. Il vit chez les « Réguliers », société hyper
développée et hyper connectée qui veille au bien-être des personnes, entre autres par le biais d’une petite puce introduite dans leur corps et qui sert de régulateur d’émotions. Cela peut partir d’une bonne intention qui fait que les gens se sentent bien et soient dans le bien-être. Tout est sécurisé et confortable.
David ne décide rien de sa vie, ce sont ses applications qui contrôlent tout. Par exemple son
téléphone qui le réveille le matin mais aussi lui envoie des messages jusqu’à ce qu’il sorte de
son lit. C’est également son smartphone qui lui conseille comment s’habiller en fonction de la température extérieure et qui lui rappelle ses rendez-vous de la journée. Devant son armoire, ce sont des diodes jaunes qui s’allument et choisissent pour lui la combinaison de sa tenue vestimentaire. Il n’est plus embarrassé par le choix à faire comme auparavant.
Un ami le contacte pour lui demander un service, il s’agit d’aller rencontrer Eve, nièce d’un éminent sociologue qui vient de décéder. Celui-ci a écrit un rapport secret.
Le problème est que Eve vit chez les « Exilés », société qui rejette radicalement la technologie car ces personnes estiment que celle-ci est devenue trop envahissante. La première rencontre entre David et Eve va être compliquée. Ils vont donc se rencontrer à nouveau et mener l’aventure ensemble. Ils vont tout d’abord s’apprivoiser, puis apprendre à se connaître l’un l’autre.
Ce dernier roman de l'auteur est un conte philosophique et le sujet traité est la déshumanisation de la société, la technologie poussée à l’excès et l’hyperconnexion.
Il nous aide à réfléchir sur le monde dans lequel nous évoluons. Les héros mis en scène sont des personnes de tous les jours, il est donc facile de s’y identifier.
L’intrigue n’est certes pas trépidante, mais le lecteur est subtilement invité à porter un nouveau regard sur la société, sur lui-même et à savourer l’instant présent.
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