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  • Photo du rédacteurLe cercle D.E.litt

Berlin Requiem

Auteur / Xavier-Marie Bonnot

lu pour vous par Leserin

Un roman comme je les aime dans lequel l’Histoire, la Musique et des personnages de tous des jours sont étroitement mêlée.

L’Histoire : nous sommes à Berlin en 1933. Le Troisième Reich règne sur la culture.

La Musique : elle joue un rôle central dans la propagande nazie.

Les personnages : Christa et Rodolphe Meister, elle, une cantatrice vénérée, lui son fils de sept ans, pianiste surdoué, relèvent de la pure fiction.. et le personnage central du roman, Wilhelm Furtwängler, le grand, (le plus grand ?), chef d’orchestre allemand.

Le roman s’ouvre sur une scène, « Paris, le 6 mai 1954 » où nous voyons Rodolphe, vingt-neuf ans, montant dans un taxi le conduisant à la Salle Pleyel diriger la Neuvième Symphonie de Ludwig van Beethoven. Le concert sera bien entendu , un triomphe. De retour à l’appartement qu’il partage avec sa mère, il apprend que le Théâtre national du Danemark cherche un chef pour diriger Tristan et Isolde afin de remplacer Wilhelm Furtwängler. « Accepte, c’est un devoir » dit Christa à son fils. Voilà, les personnages sont en place, que le rideau s’ouvre !

Les lieux et les dates vont nous transporter de Bayreuth à Berlin, à Vienne…... Nous rencontrerons tout d’abord ce chef d’orchestre mythique, qui a marqué à jamais la direction d’orchestre et l’interprétation des chefs d’œuvre de la musique classique, Hitler, bien sûr Goebbels et Göring et l’Orchestre Philharmonique de Berlin.

Dès le début, la question centrale est posée : Est-il possible de séparer la musique et l’art de la politique ? L’art peut-il se placer au-dessus de la morale ? Et ainsi que l’écrit l’auteur dans son prologue : « Toute ressemblance avec des situations ou des personnages ayant existé n’est donc pas fortuite ».

Vous apprendrez tout ou presque sur la direction d’orchestre, de manière vivante, la montée du nazisme, la vie à Berlin et le bombardement de la ville. L’Histoire se déroule devant vous, vous applaudissez, pleurez, souriez, notamment sur quelques piques de Furtwängler sur Karajan.

Le travail de recherche de l’auteur est énorme. Tout sonne vrai, laissez-vous emporter !






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